Les œuvres de Florence Hoffmann qui représentent des visages et des têtes sont créés à partir d’un unique fil, continu, courbé et replié.
Ce faisant l’artiste rend hommage aux travailleurs et aux ouvriers qui ont transformé le minerai en produits utiles. Par ailleurs ces portraits en fil font référence aux dessins d’un seul trait et sans soulever le crayon comme aura pu le faire le peintre luxembourgeois Edgar Kohn, entres autres.
Plasticienne avant tout, Florence revisite ce concept du dessin en un trait ininterrompu en lui conférant une dimension supplémentaire, la troisième.
Les portraits sont fixés sur leur fonds de manière à en être distants de plusieurs millimètres. L’ombre portée sur le papier génère une vision double, voire triple ou plus, en fonction des éclairages ambiants. Au fil métallique qui se situe au premier plan s’ajoute une ombre portée à l’arrière-plan, plus claire et grise. Ainsi sont générés profondeur et volume.
Et pour tant que l’on s’amuse à balayer ces œuvres avec une lumière mobile, se créera ce faisant un petit effet animé non moins dénué d’intérêt.